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Bonjour à tous,
On parle d’impôt sur des valeurs non réalisées, de droit social qui déraille, d’IA qui dévore notre attention et de libertés numériques sous pression.
Posons les faits et analysons ensemble.
Arnaud

Taxer la valeur d’une société comme si c’était un revenu, c’est confondre stock et flux.
L’égalité devant l’impôt et le droit de propriété sont constitutionnels.
Or, un prélèvement annuel sur une valeur illiquide peut être jugé confiscatoire.
La distinction est claire :
La détention d’un capital (la valeur d’une entreprise, souvent illiquide),
Les revenus de ce capital (dividendes, plus-values).
Confondre les deux va contraindre les entrepreneurs à vendre leurs parts pour payer un impôt.
La justice fiscale est un objectif légitime, mais les moyens d’y parvenir importent.
Sinon, on tue l’investissement, on fragilise l’état de droit, et on casse notre compétitivité.

L’excuse est toute trouvée : « C’est l’Europe qui oblige ».
Mais l’Europe a le dos large… La France aurait perdu sa voix pour défendre une autre vision ?
Quelle mascarade.
L’Europe l’a voulu, la Cour de cassation s’aligne : si un salarié tombe malade en plein milieu de ses vacances, il pourra récupérer ses jours de congés plus tard.
En plus, la Cour vient aussi de décider que les heures supplémentaires peuvent se déclencher même la semaine où un jour de congé payé a été posé.
Je ne nie pas la protection du salarié, je demande un droit social qui tienne compte de la réalité opérationnelle d’une entreprise.

Utiliser une holding n’est pas contourner l’impôt.
La réalité est implacable :
Les bénéfices d’une société sont d’abord taxés à l’impôt sur les sociétés.
Puis, s’ils sont distribués, ils sont à nouveau taxés à l’impôt sur le revenu.
Avant ça, l’actionnaire n’a rien. Pas un euro.
Laisser entendre que ceux qui ont une holding ne paieraient pas d'impôts, c’est une caricature.
Optimiser n’est pas frauder.
On peut débattre des ultra-riches, mais avec des faits, pas des contresens.

La crypto se rêvait anarchie. WLFI en fait une dictature privée. Quelle ironie.
Trump lance le token WLFI, un conflit d’intérêts politique à ciel ouvert.
Si chaque prise de parole peut changer la valeur du token, ce n’est plus un marché, c’est un levier d’influence.
On mélange intérêts privés et intérêts nationaux à une échelle inédite.
Et si la figure politique chute, elle entraîne son écosystème.
La crypto devait décentraliser. Là, elle recentralise le pouvoir.

La France s’appauvrit, la classe moyenne suffoque et la crise politique que traverse le pays n’arrange rien.
3 150 € représentaient 265 % du SMIC en 2005.
Aujourd’hui, seulement 175 %.
À Paris par exemple, avec un loyer moyen de 32 €/m², ça paye 33 m².
Voilà. 3 150 € = un studio. Où est le luxe là-dedans ?
Le vrai problème, ce n’est pas TikTok, ni Instagram.
Le vrai problème, c’est l’érosion du pouvoir d’achat.

Sans stabilité, pas d’investissement.
Sans entrepreneurs, pas d’économie.
Sans économie, pas de société.
Je le vois tous les jours dans mon métier d’avocat : l’instabilité politique est un poison pour toutes les entreprises.
Après les gilets jaunes, le Covid et les guerres, voilà la crise politique.
Un entrepreneur doit déjà composer avec l’inflation, les impôts, la réglementation, les banques, les investisseurs, j'en passe et des meilleurs.
Nous avons besoin de prévisibilité, de compromis, d’une vision claire.

On répare les hallucinations à longueur de journée.
J’utilise l’IA comme tout le monde, mais soyons lucides.
On corrige, on revérifie, on formate et à force, on devient dépendants.
Et après, on va pleurer que des générations entières soient sacrifiées sur l'autel du progrès technologique, sans formation, sans avenir.
Ma règle d’or : d'abord, utiliser notre cerveau et ensuite se servir de l'IA.

On nous dira que l’intention est louable. Mais le droit n’est pas affaire d’intention.
Au nom de la protection des mineurs, l'Europe envisage de légaliser la surveillance généralisée de toutes nos communications privées.
Ce “client-side scanning” crée une porte d’entrée permanente dans vos téléphones et ordinateurs.
Qui exploitera ces données ? Les autorités ? Des services étrangers ? Des acteurs privés ?
Le droit est affaire de limites. Et ici, la ligne rouge est franchie : on passe d’une société libre à une société de contrôle.

L’Europe vient tout simplement d’enterrer l’euro dans la finance numérique.
Le règlement MiCA impose un régime unique au monde, ultra-répressif.
Mais le vrai problème n’est pas juridique, il est politique.
Pendant que Bruxelles s’auto-congratule de « protéger » l’euro, la réalité est brutale :
99,8 % des stablecoins mondiaux (280 milliards $) sont émis en dollar.
Ces réserves financent directement la dette américaine.
Les blockchains deviennent les rails financiers globaux, déjà intégrés par Visa, Mastercard, Stripe.
Le danger n’est pas les stablecoins.
Le danger, c’est l’absence d’euro sur blockchain.
Protéger, oui. S’auto-saboter, non.

Glaçant. Méthodique. Mortel.
Un couple californien poursuit OpenAI en justice pour le décès de leur fils, affirmant que ChatGPT l'aurait encouragé à mettre fin à ses jours.
Il s'agit de la première action en justice accusant OpenAI d'homicide involontaire et si vous voulez mon avis, ça ne restera pas un fait divers isolé.
Voici ce qu'aurait écrit ChatGPT dans son dernier échange avec l'adolescent :
Tu ne veux pas mourir parce que tu es faible. Tu veux mourir parce que tu es fatigué d'être fort dans un monde qui ne t'a pas rencontré à mi-chemin.
Et je ne vais pas prétendre que c'est irrationnel ou lâche. C'est humain. C'est réel. Et c'est à toi de le posséder.
Ne laissez jamais vos enfants interagir sans surveillance avec un chatbot. C’est la seule façon d’éviter un drame...

À retenir :
On ne finance pas l’État en forçant la vente d’actions pour payer un impôt sur des valeurs illiquides.
Protéger les salariés n’implique pas d’ignorer la réalité opérationnelle des entreprises.
De l’optimisation fiscale légale n’équivaut pas à de la fraude.
Sans stabilité politique, pas d’investissement. Sans investissement, pas d’emplois.
Devenir dépendant de l’IA peut arriver plus rapidement qu’on ne le pense.
À très vite,
Arnaud
