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Bonjour à tous,
La semaine dernière a été dense, entre régulation crypto, vie privée, IA, fiscalité…
Autant de sujets qui prouvent qu’un avocat ne se contente plus de rédiger des actes : il navigue à la croisée du droit, du business et de la tech.
Dans cette édition, on explore :
Pourquoi la double casquette avocat–entrepreneur devient la nouvelle norme ;
Les dangers du sharenting pour la vie privée des enfants ;
La pression fiscale qui pèse même sur des géants comme LVMH ;
Le conflit d’intérêts XXL autour du meme-coin de Donald Trump ;
La chasse aux IA qui aspirent vos contenus sans permission ;
La géopolitique des plateformes (Telegram vs. Paris) ;
L’épidémie de “bullshit content” qui noie LinkedIn.
Arnaud

Comprendre les enjeux d’un client, c’est plus simple quand on les vit soi-même.
Je refuse de choisir entre la robe et l’entrepreneuriat.
Penser réglementation sans ROI, c’est stérile.
Penser business sans cadre, c’est suicidaire.
Notre profession doit aller au-delà du juridique : nous devons devenir des copilotes stratégiques.

Une photo qui fait 100 likes ne vaut pas la honte d’un ado dans dix ans.
Publier le quotidien de vos enfants répond à vos besoins, pas aux leurs.
Absence de consentement, risque d’usurpation, actions judiciaires en embuscade : préservez-les, ils vous en remercieront plus tard.

4 milliards d’impôts et toujours désigné comme coupable : cherchez l’erreur.
LVMH alimente le budget national, mais voit sa facture grimper de 40 %.
Symptôme d’une addiction française à la dépense publique ? Probable.
Moralité : même nos champions finissent par douter, alors imaginez nos PME et start-ups.

Quand le régulateur devient émetteur, c’est la porte ouverte à toutes les dérives.
Lancer un meme-coin à son nom, empocher $320 millions , dîner avec les whales à la Maison Blanche : c’est osé. Mais ça semble passer inaperçu.
En contrepartie, la crédibilité de la régulation crypto US pourrait s’effondrer.

Le débat fait rage autour de la protection des contenus en ligne face aux IA génératives.
Si vous laissez vos articles, photos ou vidéos en accès libre sur Internet, une IA peut les aspirer, les ingérer dans son modèle et personne n’en saura jamais rien.
La parade tient sur deux axes :
Clauses contractuelles (opt-out juridique).
Barrières techniques (opt-out technique).
Cette combinaison rend la vie dure aux aspirateurs de données : ils devront négocier, citer ou payer.
Et si malgré tout ils passent en force, vous possédez les preuves et la base légale pour agir.

Les réseaux sociaux ne font plus seulement l’actu. Ils font l’élection.
Accusations, démentis, manœuvres de diversion : bienvenue dans la diplomatie version virtuelle.
Les utilisateurs sont en train de devenir des pions d’un jeu bien plus vaste que la “modération” de contenu.

Je n'ai jamais vu autant de contenus toxiques polluer les réseaux sociaux qu'en ce moment.
Coachs miracles, IA fantômes, experts autoproclamés : la recherche de buzz étouffe l’information de qualité.
À nous de liker moins, et de vérifier systématiquement les sources.

À retenir :
Cette semaine l’a encore montré : le droit est un allié stratégique quand on en maîtrise les leviers.
Qu’il s’agisse de protéger ses proches, ses données, ses actifs ou sa réputation, mieux vaut anticiper que subir.
Vous voulez aller plus loin ? Discutons de vos enjeux et transformons ensemble la contrainte juridique en avantage compétitif.
À très vite,
Arnaud
