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Bonjour à tous,

On parle de résilience, de sécurité des mineurs, de compétitivité, de crypto, de gouvernance de l’IA et d’un vieux mythe sur les jeux vidéo.

Objectif : remettre du bon sens là où l’émotion et les slogans prennent trop de place.

Arnaud

On ne choisit pas ses épreuves, mais on choisit comment y faire face.

Luis Enrique en est un exemple vivant : avoir du succès ne signifie pas être invulnérable.
Mais en entrepreneuriat, on confond trop souvent victoire et invincibilité.

Je pense qu’il faut accepter l’échec comme faisant partie du voyage.

Apprendre à garder le cap quand le bateau prend l’eau, demander de l’aide, dormir, tout ça pour mieux repartir.

Arrêtons de faire croire que l’État signe des chèques en blanc aux entreprises.

Le fameux “211 milliards” empile des réalités différentes.

  • 31 milliards de prêts (remboursables),

  • 140 milliards d’allègements (impôts/charges),

  • 40 milliards de subventions (souvent publiques).

D’accord pour un fléchage strict, des évaluations sérieuses et une transparence totale.

Mais jeter tout le monde dans le même sac est malhonnête.
Derrière les lignes budgétaires, il y a des dirigeants qui paient, innovent, recrutent.

Une machine algorithmique qui enferme les mineurs dans des spirales de suicide, d’automutilation, de troubles alimentaires et de haine.

Six mois d’enquête, 178 auditions, 30 000 contributions : le constat est accablant.

Des effets documentés sur les mineurs, une modération minime, un algorithme qui crée la dépendance.

Côté juridique, le rapport est clair sur la marche à suivre.

  • Le Digital Services Act impose aux grandes plateformes d’évaluer et d’atténuer les risques systémiques, de documenter leurs algorithmes, d’ouvrir leurs données aux chercheurs, de coopérer avec les autorités.

  • Le RGPD interdit le profilage publicitaire des mineurs et encadre strictement la collecte et les transferts de données.

  • Le droit français a déjà posé une majorité numérique à 15 ans et renforcé les règles contre les contenus haineux.

Et le rapport va encore plus loin.

Il appelle la fin du scroll infini pour mineurs, un contrôle d’âge effectif, et un encadrement des mécaniques pouvant provoquer l’addiction.

Bloquer le pays est votre métier. Créer de la valeur, c’est celui des entrepreneurs.

Encore une journée de grève. Des trains supprimés, des écoles fermées, des entreprises bloquées. Des millions de Français épuisés par ces blocages répétés, moi le premier.

Et au milieu de ce chaos, Sophie Binet ose tranquillement dire que les patrons « se plaignent trop ».

Pourtant, la réalité des patrons, ce sont des charges lourdes, une compétitivité en berne, des usines qui ferment.

Sans entrepreneurs, il n’y a pas de richesses.
Sans richesses, il n’y a pas de partage.

Une réforme jugée absurde, rejetée par l’Assemblée et le Sénat, balayée par la mobilisation nationale. Et pourtant, elle revient dans le budget 2026.

Le plan est clair : rabaisser le seuil de franchise de TVA pour les auto-entrepreneurs à 37.500 euros pour tous, et 25.000 euros pour le bâtiment.

Aujourd’hui, un commerçant bénéficie d’un seuil à 85.000 euros.
On parle donc de diviser par trois.

Sauf que quand un auto-entrepreneur doit facturer de la TVA, il devient plus cher que celui qui n’y est pas soumis.

Résultat : son chiffre d’affaires baisse, parce que les clients se tournent ailleurs.
On ne redresse pas les comptes publics en asphyxiant les petites entreprises.

L’UE est en train de rater le virage de l’innovation financière.

L’EBA a lâché une bombe il y a quelques mois : fournir un certain nombre de services sur stablecoins (EMTs), ce n’est plus seulement être MiCA compliant.

Il faudra également être PSP ou agent de PSP.

On pouvait espérer un assouplissement, une clarification. Rien. Silence radio.
La ligne reste la même et les acteurs crypto européens sont coincés.

Après mars 2026, sans licence de paiement ou partenariat solide avec un PSP/EMI, rideau.

Notre réponse au cabinet : des ponts concrets avec des PSP pour continuer à opérer légalement.

La France emprunte au même taux que l’Italie.

Gabriel Zucman défend son impôt délirant sur les plus-values latentes.

Et comme si cela ne suffisait pas, il affirme désormais que « la France n’est pas endettée vis-à-vis du reste du monde » et qu’il y a une « psychose ».

Sauf que c’est faux.
53 % de notre dette est détenue par des créanciers non-résidents.

Notre dette abyssale détruit la crédibilité du pays et renchérit le coût du capital.

Le vrai problème, ce n’est pas la psychose. Le vrai problème, c’est l’occultation systématique de la gravité de la situation.

Bon diagnostic. Remède risqué.

L’AMF, la Consob et la FMA réclament une révision urgente de MiCA.

Le diagnostic des régulateurs est exact : fragmentation, arbitrage réglementaire, failles cyber, lourdeur des procédures.

Pour autant, la solution proposée est un pari risqué : tout centraliser.

Veut-on bâtir une Europe compétitive ou une Europe obsédée par le contrôle qui finit par tuer l’innovation ?

On ne tue pas avec une manette. On tue avec une arme.

Le décès de Charlie Kirk, causé par un jeune passionné de jeux de tir, a relancé la vieille accusation : les jeux vidéo seraient responsables de la violence.

Pourtant, que ce soit au Japon, en Corée, ou en Europe, on a une consommation massive de jeux vidéo et des morts par armes à feu quasi nulles.

Arrêtons d’éviter le vrai débat.
Le vrai problème n’est pas le jeu. Le vrai problème, ce sont les armes.

Au lieu de simplifier, on complexifie.
Au lieu de donner un cap clair, on multiplie les silos.

Le schéma national d’application de l’AI Act ressemble à un réseau tentaculaire, entre CNIL, DGCCRF, ARCOM, ACPR, ANSM…

La multiplication des guichets est souvent synonyme d’insécurité juridique.

Les start-ups ont besoin de clarté.
Mon rôle, c’est de vous aider à simplifier, prioriser, documenter.

À retenir :

  • Il faut apprendre à accepter l’échec, demander de l’aide, récupérer puis repartir plus fort.

  • Les “€211 milliards” mélangent prêts, allègements et subventions.
    Comme pour les jeux vidéo, cessons les faux procès et traitons les vraies causes.

  • Dès mars 2026, stablecoins devront se plier à MiCA et obtenir une licence ou un partenariat PSP.

  • Une gouvernance éclatée sur l’IA crée de l’insécurité. Les entreprises ont besoin d’un cap lisible, de priorités claires et de documentation solide.

Envie d’y voir clair pour votre boîte ?
Prenons 30 minutes, je vous aide à transformer la contrainte en avantage compétitif.

À très vite,
Arnaud

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