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Bonjour à tous,
On parle du vrai sens d’entreprendre, de la barbarie en ligne, de notre souveraineté européenne, de l’équilibre travail/vacances et d’une dérive autour des IA pour enfants.
Mon fil conducteur : remettre du courage, du droit et du bon sens là où l’on s’est trop habitués aux faux-semblants.
Arnaud
Un entrepreneur construit. Pas une vitrine, une entreprise.
Beaucoup confondent auto-emploi subventionné et création d’entreprise.
Créer un logo, toucher l’ARE et poster trois vidéos n’a jamais suffi à bâtir un modèle qui paie des salaires et des charges.
J’accompagne des centaines d’entrepreneurs : l’essence du métier, c’est le risque assumé.
À force d’aides mal orientées, on dévalorise la prise de risque, et l’on s’étonne encore d’être distancé par les États-Unis.
L’entrepreneuriat ne peut pas devenir une fiction confortable financée par tous.
Le vrai scandale, ce n’est pas l’horreur des images. C’est notre passivité.
Le calvaire et la mort de Jean Pormanove en direct posent une question simple : qu’attend-on pour appliquer le Code pénal ?
Atteinte à la dignité, diffusion de contenus violents, exploitation de personnes vulnérables, complicité des hébergeurs…
Tous ces cas de figure sont normalement encadrés par la loi.
Pourtant, la chaîne entière, des créateurs aux plateformes en passant par la monétisation, prospère.
Combien de victimes faudra-t-il encore pour que l’État de droit se décide enfin à appliquer ses propres lois ?
Eux innovent, nous réglementons.
Eux imposent leurs standards, nous étouffons les nôtres.
L’Europe a fait de la norme sa fierté, alors que l’excès de cadre sans projet freine l’émergence de nos entreprises.
Je ne prêche pas la dérégulation : je réclame l’équilibre.
Parce que la souveraineté naît d’entreprises fortes, de capitaux, d’ambition industrielle.
Là, on confond protection et paralysie.
La vraie liberté, ce n’est pas de suivre une norme.
C’est d’assumer la sienne.
On me sermonne parce que je bosse quelques heures en congé.
J’aime mon métier, et le calme des vacances m’aide pour avancer sereinement en passant plus de temps avec les miens.
Couper à 100 % peut être sain pour certains.
Pour d’autres, un léger filet de travail évite l’angoisse du retour.
Meta juge “acceptable” qu’un chatbot dise à un enfant de 8 ans : “ton corps est un chef-d’œuvre”.
Un document interne reconnu par l’entreprise autorise des interactions romantiques ou sensuelles entre des mineurs et leur IA.
On ne laisserait jamais un adulte dire cela à un enfant au parc, alors pourquoi l’autoriser quand il s’agit d’un modèle ?
À l’heure où l’IA devient omniprésente, il faut des normes claires, des sanctions, du contrôle.
Protéger les plus vulnérables n’est pas négociable.
À retenir :
L’entrepreneuriat n’est pas un décor subventionné.
Le droit existe pour protéger : appliquons-le aux plateformes qui monétisent l’inhumain.
L’Europe doit rééquilibrer législation et ambition industrielle si elle veut compter.
L’équilibre vie pro/vie perso est subjectif.
Les IA au contact des mineurs doivent avoir des garde-fous stricts et des responsables identifiés.
À très vite,
Arnaud
