Temps de lecture : 3mn10

Bonjour à tous,

Un braquage au Louvre fait le tour du monde, les budgets tanguent, la justice est mise en scène, et des lignes rouges sont franchies par une IA qui devient intime.

Analysons pour aller à l’essentiel : responsabilité, cohérence, sécurité juridique.

Arnaud

Un braquage au Louvre, et le monde nous regarde

Quand le soft power à la française se résume à un braquage et à Jimmy Fallon…

Le récit d’un vol suffit à capter l’attention globale plus que nos débats sur la dette ou le remaniement.

C’est le pouvoir des symboles.
Parce que malgré tout, la culture française reste universelle.

À nous d’utiliser ce levier pour les affaires, l’attractivité et la diplomatie économique.
Faisons de la culture un actif stratégique.

Taxer les symboles

Toujours les mêmes slogans, jamais la moindre idée sur la réduction de la dépense publique.

Nous bombarder de concepts comme “GAFAM”, “ultra-riches”, “super-héritages” rassure à court terme, mais ne finance rien à long terme.

Personne n’est opposé à ce que chacun contribue à hauteur de ce qu’il gagne.
Il serait temps d’avoir le courage de privilégier le fond aux effets d’annonce.

D’accompagner l’accroissement des recettes fiscales par un effort de réduction des dépenses publiques.

Les entrepreneurs que j’accompagne veulent de la lisibilité, de la cohérence et un État qui ne change pas les règles tous les six mois.

Parce qu’à force de confondre valeur virtuelle, héritage taxé et multinationales américaines, on finit par taxer tout ce qui bouge…

Pour au final se demander pourquoi plus rien ne bouge.

MiCA vs GENIUS Act

Ce guide s’adresse à tous ceux qui s'interrogent encore sur leur stratégie réglementaire, à court ou moyen terme :

Émetteurs de stablecoins, prestataires de services crypto, investisseurs institutionnels et autres établissements financiers.

Deux continents, deux trajectoires.

Côté Europe, MiCA offre un cadre unique, un passeport européen et des exigences claires.

Côté Etats-Unis, le GENIUS Act américain cible différemment (supervision duale, réserves très contraignantes, périmètres spécifiques) mais attire par sa taille de marché.

Pour un émetteur de stablecoin, un exchange ou un investisseur, la question devient : “où est-ce le plus stratégique pour mon produit, ma trésorerie, ma vitesse d’exécution ?”

Pour y répondre, j’ai rédigé un guide comparatif MiCA vs GENIUS Act qui décrypte :

  • Les points communs (adossement 1:1, interdiction des stablecoins algorithmiques, obligations de transparence),

  • Les grandes divergences (champ d’application universel vs ciblé, passeport européen vs supervision duale US, gestion des réserves flexible vs ultra-restrictive),

  • Et surtout les impacts concrets pour ceux qui doivent décider où développer leurs activités et comment se structurer.

J'accompagne déjà des acteurs en Europe et aux USA.
Alors répondez à ce sondage pour accéder au guide :

Où priorisez-vous votre conformité dans les 12 prochains mois ?

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Ce n’est pas de la faute de Bruno Lemaire

Le courage politique, ce n’est pas de trouver des excuses.

Dans une interview, Bruno Lemaire se dédouane de huit années de décisions budgétaires.
Il explique que “tout le monde venait pleurer pour qu’il dépense plus”.

Que lui n’a fait qu’obéir à la pression générale, victime d’un système dont il a pourtant été l’un des principaux architectes.

Pourtant, c’est bien sous son mandat que la France a connu la plus forte augmentation de dette de son histoire :

  • Près de 1 000 milliards d’euros supplémentaires.

  • Un niveau record de prélèvements obligatoires.

  • Une compétitivité fiscale en chute libre.

  • Et une fuite massive des talents et des capitaux vers le Luxembourg, la Suisse ou Dubaï.

Ce déni de responsabilité ronge la confiance publique.
Il tue la transparence et anesthésie toute ambition de réforme réelle.

Il faut revenir à des concepts simples : responsabilité, cap clair, résultats tangibles.

La justice, nouvelle téléréalité

La République oublie ce qu’elle doit incarner : la mesure, la retenue et le respect absolu des institutions.

Hier matin, l’image de trop : Nicolas Sarkozy marchant vers la prison, suivi par les caméras.

Un moment qui aurait dû être digne, silencieux, sobre, transformé en séquence politique.

On commente, on s’indigne, on compte les minutes d’incarcération d’un ancien Président comme s’il s’agissait d’un épisode de série télévisée.

On oublie que la justice n’est pas un contenu à produire, mais une institution à protéger.

La French Tech sacrifiée sur l’autel du déficit public.

On punit ceux qui réussissent pour masquer l’échec de ceux qui nous gouvernent.

Rien n’est encore officiel, mais pour autant tout indique à ce stade que le budget 2026 va dans le sens du désengagement.

  • En fragilisant à nouveau le statut JEI,

  • En supprimant le French Tremplin destiné à promouvoir l’égalité des chances dans la tech,

  • En amputant l’ACRE et les crédits d’impôt pour la formation du chef d’entreprise ou pour le rachat d’entreprise par les salariés.

L’aide à la création d’entreprise se délite lentement, comme si l’entrepreneuriat n’était plus une valeur d’avenir.

Et tout cela arrive dans un contexte où la tech française crée de l’emploi, attire des capitaux, fait rayonner le pays à l’international.

Bref, on ne redressera pas le pays en affaiblissant ceux qui le portent.

L’amour avec une IA

On pensait que l’IA allait remplacer des métiers.
Elle est en train de remplacer des liens.

Et ça, aucun algorithme ne le réparera, jamais.

OpenAI va bientôt permettre à ChatGPT d’avoir des conversations érotiques avec les adultes.

L’intelligence artificielle entre dans la sphère affective.

Mais ce n’est pas une curiosité technologique.
C’est un basculement anthropologique.

Ce n’est pas “plus de liberté pour les adultes”.
C’est “plus de données pour les plateformes”.

Chaque interaction intime, chaque mot, chaque émotion deviennent un flux de données comportementales et psychologiques, enregistrées, analysées, revendues.

Qui est responsable en cas de dépendance affective, manipulation, fuite ?
Quelles garanties d’effacement ?

Aujourd’hui, le vide juridique est total.

Et pendant ce temps, les acteurs privés redéfinissent les liens humains, sans garde-fou, sans éthique, sans responsabilité claire.

Conseils pour les créateurs d’IA : donnez des informations claires, renforcez le consentement, le cloisonnement des données, les interdictions ciblées pour les mineurs.

À retenir :

  • La fiscalité efficace s’attaque aux dépenses et offre un cadre clair.

  • Crypto : ne choisissez pas un continent, mais optez pour une combinaison usage–régulation–banque adaptée à votre modèle.

  • La justice doit porter la sobriété et la dignité, sinon la confiance s’effrite.

  • Sans garde-fous pour l’IA, on convertit nos émotions en carburant publicitaire.

L’un de vos projets crypto/IA risque d’être affecté par une de ces actus ?
Je vous aide à passer de la théorie au concret ici :

À très vite,
Arnaud

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