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Bonjour à tous,

Cette semaine, on aborde un héritage mal compris, la première loi au monde sur la relation homme–IA, le devoir de mémoire et un projet de surveillance généralisée.

Arnaud

Le vrai problème, ce n’est pas la richesse.

C’est ceux qui veulent taxer des plus-values latentes, autrement dit de l’argent qui n’existe pas.

Bernard Arnault n’a pas gagné 19 milliards.
C’est la valorisation boursière de LVMH qui a augmenté, pas son compte en banque.

La confusion entretenue entre valorisation boursière et argent réel est devenue un prétexte pour proposer des impôts impossibles.

La fiscalité doit porter sur les chiffres réels, avec une stratégie sérieuse de baisse de dépenses publiques en miroir.

Sinon, ce n’est plus de la fiscalité. C’est de la magie.

Taxer la réussite n’a jamais créé la justice. C’est juste une manière commode de masquer l’impuissance politique.

L’héritage, c’est le fruit d’une vie de travail déjà imposée.

Chaque euro transmis a déjà alimenté l’État : impôt sur le revenu, cotisations sociales, taxe foncière, TVA, impôt sur la fortune…

Le frapper encore, c’est une double peine.

La plupart des pays développés ne taxent pas l’héritage en ligne directe : 0 % au Portugal, au Luxembourg, au Canada, en Australie, en Suède, en Norvège, entre autres exemples…

Pendant que la France, championne du monde de la ponction, grimpe jusqu’à 45 %.
La justice sociale ne se construit pas en punissant la réussite.

Les entrepreneurs français avancent en apnée fiscale.

Le projet de budget 2026 confirme le même triptyque.
Toujours plus de dépenses, toujours plus de déficit et toujours plus de fiscalité.

Résultat : 46 % du PIB en prélèvements, des charges qui étranglent, et une usine à gaz administrative.

On parle de compétitivité, mais sans une vraie simplification et une baisse directe des impôts, la promesse d’une France “entreprenante” restera un slogan creux.

Officiellement, l’objectif est de protéger les mineurs.
En réalité, c’est la naissance d’un nouveau droit : celui de la relation homme–machine.

SB 243 vise les chatbots émotionnels, ces IA qui imitent les émotions, écoutent, réconfortent, voire séduisent.

Elle inclut la création d’un droit d’action privé : tout utilisateur pourra poursuivre une entreprise en justice pour non-conformité.

La responsabilité ne porte plus sur ce que l’IA dit, mais sur la manière dont elle a été conçue.

L’Europe, avec son AI Act, reste centrée sur les biais, la sécurité et la transparence.
Rien sur l’attachement émotionnel ni la manipulation affective.

Pendant ce temps, la Californie fait le choix de l’action.
Et ce standard pourrait devenir mondial.

Pensez-vous qu'il est pertinent de réguler l'attachement émotionnel à ces outils ?

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La liberté d’expression n’est pas une faveur accordée par l’État.
C’est un droit fondamental.

Il y a cinq ans, Samuel Paty a été assassiné pour avoir exercé ce que notre droit protège le plus jalousement : la liberté d’expression et d’enseignement.

Il y a deux ans, Dominique Bernard a connu le même destin tragique, pour les mêmes raisons.

Ils incarnaient le droit pour chacun d’avoir une opinion.

Leur mémoire nous oblige à ne jamais oublier que la liberté d’expression n’existe que si elle est défendue, en droit comme dans les faits.

La présomption d’innocence est renversée : tout citoyen devient suspect.

Au nom de la protection des mineurs, l'Europe s’apprête à légaliser l’impensable : la surveillance généralisée de toutes vos communications privées.

Le projet s’appelle Chat Control.

Sous couvert de lutter contre la pédocriminalité, il impose à toutes les plateformes de scanner vos messages, photos, vidéos et documents directement sur vos appareils.

C’est un basculement juridique inédit :

  • Le droit fondamental au respect de la vie privée (articles 7 et 8 de la Charte des droits fondamentaux de l’UE) est vidé de sa substance.

  • Le chiffrement est neutralisé : si tout est scanné avant, il ne protège plus rien.

  • Une surveillance généralisée pour atteindre une minorité criminelle, c’est une réponse disproportionnée qui frappe indistinctement 450 millions de citoyens.

On nous dira que l’intention est louable.
Mais le droit n’est pas affaire d’intention.

À retenir :

  • La fiscalité doit viser des flux réels et s’accompagner d’une baisse de dépenses crédible.

  • L’héritage a déjà été imposé, en rajouter affaiblit l’attractivité.

  • Sans baisse d’impôts et simplification du prélèvement, la “nation d’entrepreneurs” reste un slogan.

  • La Californie crée un droit de la relation homme–machine qui pourrait bien se généraliser.

  • La sécurité n’autorise pas la violation de notre vie privée.

Vous avez une start-up IA qui va être affectée par SB243 ?
Établissons un plan d’action dès maintenant :

À très vite,
Arnaud

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