Temps de lecture : 1mn45

Bonjour à tous,

Une semaine chargée.

Entre la dette qui déraille, le bras de fer transatlantique sur le numérique, la facture sociale française et un euro numérique vacillant.

On plonge dans l’actu ensemble.

Arnaud

Bayrou dénonce la dette… mais Bayrou, c’est LA dette.

On dirait que le gouvernement découvre la dette “d’esclavage des jeunes” après l’avoir fabriquée pendant trente ans.

Et qu’on soit clair : ce ne sont pas les entrepreneurs qui ont creusé ce trou.

Plutôt un État dépensier, incapable de réformer, qui taxe et retaxe les mêmes créateurs de valeur.

Exiger que les entreprises paient encore pour des choix politiques ratés, c’est oublier qui porte la responsabilité de notre dette.

Supprimez vos lois ou je cogne fort.

Face aux menaces américaines, il faut défendre une ligne claire : ne pas céder.
L’Europe pèse 450 millions de consommateurs.

Nous sommes un marché incontournable.

Si les géants veulent y vendre, qu’ils respectent nos règles.
Sinon, on bloque l’accès et on protège nos données.

En plus, cela forcera l’émergence de champions européens plutôt que de continuer la subvention d’une dépendance éternelle.

Le seul langage efficace avec Washington ?
Le rapport de force, assumé.

Pensez-vous que l'Europe utilise suffisament ses leviers lors de ces négociations ?

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60 K brut, 39 K net, 85 K pour l’employeur.

Le coût total d’un salarié décourage l’embauche et nourrit l’exil des talents.

À ce niveau de charges, grandir devient un luxe.
Les équipes partent à Tallinn, Dublin ou Lisbonne.

Les investisseurs le voient et arbitrent eux aussi à l’étranger.
Bref, on ne peut pas vanter la compétitivité, puis assommer ceux qui la créent.

Tant qu’on ne baisse pas le coût du travail, on le paiera en croissance perdue.

L’Europe brade sa souveraineté monétaire dans l’indifférence générale.

L’euro numérique pourrait tourner sur Ethereum ou Solana.
La BCE abandonne sa promesse : la confidentialité.

Un instrument de souveraineté ne se bâtit pas sur une infrastructure qu’on ne contrôle pas.

Pendant que les États-Unis verrouillent subtilement le rendement des stablecoins, l’Europe multiplie les zones grises.

MiCA laisse passer l’essentiel, et certains acteurs s’abritent derrière la « pleine décentralisation », hors champ de la loi, pour distribuer des rendements.

Résultat : une concurrence biaisée, de l’instabilité, et un euro numérique symbole de panique plus que de protection.

Bruxelles prépare un MiCA 2 pour réglementer la DeFi, mais en attendant, cette brèche crée une distorsion majeure.

Cette annonce n’a rien d’un acte de bravoure. C’est un geste politique. Une manière de déplacer la responsabilité vers l’Assemblée, au lieu d’assumer les siennes.

Le vote de confiance n’est pas du courage, c’est un pari politique.

Et pendant qu’on débat éternellement, la dette file, la dépense explose, la confiance se délite.

L’opposition souffle sur les braises, le gouvernement temporise, et qui paie ?
Les entrepreneurs. En impôts, en charges, en instabilité.

On ne soigne pas une hémorragie avec un sparadrap.
Il faut couper la dépense, réformer l’État, libérer l’initiative.

C’est une mesure bienvenue… mais gadget.

Retirer les adresses du RCS ?
Un bonne mesure, mais inutile contre les vraies menaces.

Les attaques d’entreprises viennent d’abord de fuites de données, d’usurpations d’identité, de campagnes de diffamation et désormais de deepfakes crédibles.

Pour protéger, il faudrait plutôt couper l’accès sauvage à l’utilisation des données, sanctionner plus durement les fraudeurs et outiller les dirigeants.

Une rustine administrative ne remplace ni un SOC, ni une plainte pénale bien montée, ni une politique de preuves numériques.

À retenir :

  • La responsabilité de la dette est politique.

  • Un euro numérique « hors-sol » est un non-sens.

  • Face à Washington, l’Europe doit parler de marché et de droit.

  • Le coût réel d’un salaire décourage l’embauche et pousse à l’exil.

  • Protéger les entrepreneurs, c’est sécuriser les données et sanctionner les attaques.

Si vous aussi, votre rentrée démarre sur les chapeaux de roues, prévoyons un appel pour anticiper vos enjeux :

À très vite,
Arnaud

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