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Bonjour à tous,

Au menu : Bayrou et la participation citoyenne, le tabou français de la réussite, DORA pour les PSAN, l’optimisation fiscale et l’horreur des images pédocriminelles IA.

On décrypte tout ça ensemble.

Arnaud

Écrivez-lui, je compile et j’envoie. Chiche ?

Lancer une application et un email pour “associer les Français aux décisions”, c’est bien.

Mais l’essentiel reste la sincérité du dialogue.
Et si on transformait le geste comm’ en engagement concret ?

Je récupère vos messages, je les transmets, et je publierai la réponse.

Facile d’attaquer les “riches” quand on vit de l’argent public.

Qu’est-ce qu’un « riche » ? Personne ne le définit.
C’est un mot fourre-tout, parfait pour fabriquer un ennemi commun, mais vide de sens.

L’entrepreneur, lui, prend des risques réels, dort peu, et finit parfois taxé comme un délinquant fiscal en puissance.

Le seul qui ait tenté une définition pour le moins bancale, c’est François Hollande : plus de 4 000 € nets par mois disait-il.

Cocasse quand on sait qu'avec ce même barème, un député coche toutes les cases.

Réduire les inégalités, oui.

Mais d’abord en taillant dans le train de vie de l’État.
Sinon, on détourne l’attention du vrai sujet : l’efficacité de la dépense publique.

Dire “j’ai réussi” devient une provocation.

On sacralise la discrétion et on pointe le mérite du doigt.
Pourtant, beaucoup de mes clients ont tout bâti sans réseau.

Leur réussite choque plus qu’elle n’inspire.
Tant que “gagner” sera perçu comme “profiter”, on découragera l’effort.

Assumer ses victoires, c’est aussi assumer ses responsabilités.
Qu’elles soient fiscales, sociales, humaines.

Je plaide pour une culture qui célèbre le chemin parcouru, pas la jalousie.

Sans DORA, oubliez MiCA.

Depuis le 30 décembre, DORA n’est plus une théorie.

PCA testé, gestion d’incidents en moins de 24 h, des clauses solides avec prestataires critiques ou votre dossier part à la corbeille.

C’est une refonte complète de votre gouvernance, de vos process et de votre sécurité technique.

Et c’est déjà la loi depuis le 30 décembre 2024.

On ne répare pas une hémorragie avec un emplâtre comptable.

Supprimer le lundi de Pâques et le 8 mai pour “trouver” €4,2 milliards ?

En réalité, c’est un prélèvement déguisé sur ceux qui travaillent et produisent, pendant que l’État, obèse et immobile, refuse obstinément de se réformer.

Avant d’exiger des efforts, l’État doit commencer par réduire sa dépense.
Sinon, ce n’est qu’un simulacre de réforme.

Pas d’élection, pas de concours, pas d’exigence de compétence juridique.

Neuf personnes nommées, qui décident à huis clos et peuvent censurer la loi.
Le contrôle est devenu un pouvoir politique, sans transparence ni recours.

Je ne suis pas contre une Cour constitutionnelle, au contraire.
Je suis contre l’opacité et la politisation de cette institution.

Elle censure les lois votées par les représentants du peuple sans légitimité populaire, sans compétence juridique garantie, sans contrôle et sans transparence.

Dans n’importe quelle démocratie digne de ce nom, ça s’appelle un scandale institutionnel qui ne dit pas son nom.

Une cyberattaque n’est pas qu’un problème technique.

Bouygues et Air France, même jour, même sanction.
Coordonnées, IBAN, identité…

Sauf que les données volées peuvent causer des dommages pendant des années.

Voici les réflexes vitaux : liste blanche de créanciers, blocage temporaire des virements, double authentification, surveillance des comptes et plainte immédiate.

La prévention doit devenir un réflexe financier.

Nos clients veulent un copilote, pas un commentateur.

L’IA est maintenant capable de résumer, de comparer, de compiler.
En tant qu’avocat, ne pas assumer de recommandation claire, c’est devenir remplaçable.

Notre valeur ?
Trancher, prendre position, porter le risque avec le client.

Il y a une frontière claire entre optimisation et fraude.

Donations, dispositifs légaux, placements transparents : ce que la loi prévoit n’est pas une trahison.

La France a fabriqué un système si lourd que l’optimisation est une nécessité pour survivre et investir.

Il faut traquer la fraude.
Mais il ne faut pas criminaliser ceux qui respectent la règle et financent le système.

Nous avons nourri la bête immonde.

Les signalements d’images pédocriminelles générées par IA explosent.

La matière première ?
Des visages d’enfants publiés innocemment.

Il faut de la pudeur numérique côté parents, mais aussi des responsabilités claires pour les développeurs et les plateformes.

On protégera l’enfance en encadrant les modèles, les jeux de données, et en donnant des moyens aux enquêteurs.

À retenir :

  • Avant d’exiger des efforts, l’État doit se réformer et rendre des comptes.

  • Cesser de stigmatiser la réussite et l’optimisation légale, sinon on affaiblit ceux qui tiennent l’économie.

  • DORA n’est pas une option : sans gouvernance et sécurité, pas d’agrément MiCA.

  • Adopter des réflexes bancaires et numériques sauve de l’argent.

  • Il faut encadrer fermement les données et les usages de l’IA, surtout quand l’enfance est en jeu.

Besoin d’un échange concret sur vos enjeux (conformité DORA/MiCA, fiscalité, contrats, cyber, IA) avant la rentrée ?

À très vite,
Arnaud

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